QUELQUES CITATIONS

 

  • « Ce que tu penses de toi-même est plus important que ce que les autres en pensent. »
    ( Auteur inconnu repris par H. Charrière. )

 

  • « L’homme n’est pas fait pour commettre un meurtre tous les jours, alors si un homme vient vous demander du travail, ne lui demandez pas son casier judiciaire, sauf si vous êtes éditeur. »

 

  • A propos de l’existence de Dieu :

« On a le sentiment, surtout face à la nature, qu’il existe, mais le mec, il est peut-être boiteux, il est peut-être jobard. »

 

  • A propos de son enfance :

« Si j’ai gardé les qualités d’un homme bon, je l’ai appris à l’école primaire. Gloire aux enseignants. »

 

  • A propos de Paris:

« Il n’y a même pas, ce qui existait toujours de mon temps, ces tables de sept à dix poètes, peintres ou artistes réunis en groupe, avec leurs longs cheveux qui puaient la bohème, l’esprit révolté et l’intelligence d’avant-garde. D’ailleurs, les cheveux longs, n’importe quel connard les porte aujourd’hui. »

 

  • A propos de son procès :

« Les douze fromages du jury ont le cerveau humide comme le temps, ça se voit à leurs yeux glauques d’imbéciles. Ils absorbent facilement la déconnographie littéraire de l’acte d’accusation. »

 

  • A propos de sa vengeance:

« Les jurés, que dois-je faire avec eux ? Rien. Ce sont des pauvres cons. Ils ne sont pas préparés pour être juges. Si c’est un gendarme en retraite ou un douanier, il réagit comme un gendarme ou comme un douanier. Et s’il est laitier, comme un bougnat quelconque. Ils ont suivi la thèse du procureur qui n’a pas eu peine à les mettre dans sa poche. Ils ne sont pas vraiment responsables. »

 

  • A propos de sa faillite liée à l’arnaque de son associé américain :

«  Dorénavant, plus d’affaires avec les honnêtes gens, ils sont trop menteurs et voleurs ! A l’avenir, je ne traiterai qu’avec les vrais truands ! Au moins, avec eux on sait où on en est ! »

 

  • A propos de ses détracteurs :

« C’est en Grèce que je reçois la nouvelle des « anti-Papillon », deux livres destinés à me détruire. C’est terriblement excitant d’avoir des ennemis gratuits, à qui on n’a rien fait, qu’on ne connaît même pas. »

 

  • A propos des polémiques sur son livre, à l’hôtel Lutécia :

«  Je vous ai donné mon âme à poil sur un plateau ! Ce roman, je l’ai écrit avec ce que ma chair s’est accrochée aux fils barbelés de votre système pénitentiaire. »

 

  • Aux anciens bagnards qui l’attendaient à l’hôtel Lutécia pour contester son ouvrage :

« Vous êtes vraiment des cons, vous n’avez rien compris. Ce que j’ai fait, je l’ai fait pour moi et aussi pour vous tous. Au lieu de me contester, vous feriez mieux d’être derrière moi pour dénoncer ce qu’était le bagne ! »

 

  • A propos du procès intenté pour plagiat par la veuve Gatusso ( procès qu’il a gagné) :

«  Cette femme, finalement, elle me fait de la peine, parce que je sens que ça va mal tourner. Mal tourner pour elle. Au fond, tu sais, je voudrais bien lui donner un million de dollars, rien que pour avoir supporté Grandet. ( son mari ) Mais je préfère garder ce pognon pour monter une maison d’édition. Je l’appellerai : Plagiat and Cie ! »

 

  • A propos du tournage du film Papillon en Jamaïque. Steeve Mc Queen était grimé en vieux bagnard : cheveux blanc, édenté, etc. Papillon s’approche et lui dit :

«  Dis donc, avec ton déguisement, j’ai déjà l’impression d’être ton fils. Alors, imagine, ça s’est passé il y a 25 ans, j’avais 35 ans, je serai ton petit fils. File te changer, va. »

 

  • A la fin du tournage du film Papillon en Jamaïque, à Steeve Mc Queen :

« Mon petit, maintenant, tu es un vrai mec ! »